mardi, mai 23, 1995

Une victoire collective



Après s'être assuré d'entrée un avantage initial de trois buts grâce à de rapides contre-attaques et à un penalty, les Français n'ont guère été inquiétés tout au long de la finale. Les attaquants croates se sont heurtés à une défense redoutablement organisée autour de Pascal Mahé et de Jackson Richardson, véritable poison annihilant la plupart des combinaisons adverses. L'âpreté de la défense française peut se mesurer au nombre des expulsions temporaires (quatre) sifflées contre les Bleus et au faible score des Croates à la mi-temps (six buts seulement). En attaque, le bras gauche de Stéphane Stoecklin (sept buts) fit beaucoup de dégâts. Mais c'est la richesse collective qui assura le succès : ainsi le manque d'efficacité de Guéric Kervadec, échouant à plusieurs reprises sur l'excellent gardien croate Matosevic, fut compensé par l'entrée de Gaël Monthurel, qui réussit ses trois premiers tirs. Et lorsque le gardien français Yohann Delattre commença à perdre son influx, Bruno Martini le remplaça avec brio.