vendredi, janvier 31, 2003

Le crépuscule des vieux

" Bengt ! Bengt ! Bengt ! " sonnent les cloches de la belle église néo-romane d’Espinho. " Qu’est ce que cela ? " s’interroge légitimement le badaud de passage. " L’heure de Johan sonne ! " lui répond le prédicateur. " Comme a sonné l’heure de Vladimir, Staffan, Igor, Andrej et Magnus ! "


Retour treize ans en arrière. Nous sommes à Prague lors de la mythique finale des mondiaux 90. Igor Tuschkin est assis par terre le regard vide (ah bon ?), Magnus Wislander et Staffan Olsson se tapent dans la main comme ils le feront tant de fois par la suite. Je suis là et je me dis : " Bon, les Russes sont finis et dès que les Suédois prendront leur retraite, les Français seront les maîtres du monde ". Les Français ont été deux fois les maîtres du monde et les " Papys " sont toujours là.
Mais cette fois, ça sent le roussi pour ne pas dire le sapin… Ce que tout le monde redoutait est arrivé. Ce que certains ont su éviter en se retirant glorieusement, ils l’ont fait :
la compèt de trop !