vendredi, avril 28, 2006
mercredi, avril 26, 2006
dimanche, avril 16, 2006
Le logo du Mondial 2007 féminin
samedi, avril 15, 2006
vendredi, avril 14, 2006
Hand et médias
Le hand veut s'afficher
La langue de bois du médiateur
Inconnus au gymnase
Dans la lumière noire
Nous disposons d'un véritable produit de luxe qu'on ne sait pas vendre
Comme d'habitude !
Lettre ouverte aux téléspectateurs français
Un prix "exorbitant"
Handaction
Jack et sarko...
Le hand français se cherche des appuis
Écran noir pour les bleus
Du hand à la une !
Hand insolite
L'autre vie de Danie Costantini
Honte à France 2
Pathé sport beaucoup, France télévision un peu
Un sport cousu d'or mais sans argent
Retour des français en catimini
Bercy, un moment exquis
Le soleil réchauffe lentement Chambéry. Philippe Gardent se rend à l’entraînement pour y retrouver son vieux compère Jackson Richardson. Avec lui et le reste des Barjots, l’entraîneur de Chambéry a tout connu les joies comme les peines, la reconnaissance comme la méconnaissance. Comme en 1984, l’année de la création du Tournoi Paris - Ile de France…
Handline : Vous vous souvenez de ce premier tournoi ?
Philippe Gardent : J’ai participé au premier qui s’appelait le tournoi des Capitales, en 84 je crois… A l’époque ce n’étaient pas l’équipe nationale mais une sélection de Paris qui affrontait d’autres capitales comme Zagreb ou Moscou. C’était le premier événement de toute notre future histoire handballistique. C’était quelque chose de grandiose pour nous, alors qu’on était habitué à jouer dans des gymnases à moitié vide. Ce tournoi représentait le symbole d’un projet embryonnaire pour l’évolution du handball.
Handline : À l’époque (en 1984), l’équipe de France avait une expérience du handball de haut niveau ?
Philippe Gardent : Non, on n’avait encore rien gagné. Le tournoi n’était pas connu non plus. Le public a vite adhéré. Grâce au succès, le tournoi est rapidement devenu réservé aux sélections nationales (1990 avec Suède, Corée, Pologne). Ce tournoi a joué un rôle très important dans le développement et la médiatisation du handball.
Handline : C’est un moment plutôt festif ou sportif ?
Philippe Gardent : Bercy venait toujours après quelque chose de spécial. Cette année, on fête les champions d’Europe. Nous on était champion de notre cave, on n’avait rien. Notre évolution a suivie celle de Bercy. Nous avons été champion du Monde du groupe C, ensuite on est monté du groupe B au groupe A. Nous avons obtenu notre qualification pour les Jeux Olympiques. Bercy venait souvent en récompense, car nous remportions nos victoires loin de chez nous, en dehors du Mondial 2001.
Handline : L’équipe de France est partie tout en bas de l’échelle ?
Philippe Gardent : Quand on jouait dans le Mondial C, on jouait contre les anglais, les hollandais, le Japon… On était vraiment au fond du tiroir, on est parti de rien. Bercy restait le grand rendez-vous de la famille du handball. On commençait à être télévisé. C’est devenu très important sur un plan médiatique mais pas seulement. Sur le plan émotionnel, jouer devant 10 000 ou 15 000 personnes c’est quelque chose d’exceptionnel.
Handline : Retour à Bercy, plus de vingt après, le temps passe vite ?
Philippe Gardent : En 95 et en 2001 on était déjà venu fêter notre titre à Bercy. Ce sont toujours des moments exquis. J’ai en mémoire le Paris-Moscou, le premier match joué à Bercy, quand tu vois où nous en sommes aujourd’hui…ça fait un sacré chemin. Dans la vie d’un handballeur, on a beau être champion du monde, venir à Bercy c’est toujours un moment exceptionnel.
Handline : C’était la « belle époque » des Barjots ?
Philippe Gardent : Il y a beaucoup de chose qui ont été dites ou écrites qui ne sont pas forcément juste dans le sens où on a toujours donné l’impression qu’il suffisait de boire une bière pour être champion du monde. Il y a eu des hommes qui ont été rassemblé au bon moment. Daniel a fédéré tout ça même si cela n’était pas simple. Ensuite on a bossé comme des « trimards ». On a eu des années sans vacances et notamment une où on a disputé 120 matchs toutes compétitions confondues. On a bossé, bossé et ensuite la culture est venue. Avec un travail en profondeur au niveau des clubs, on a pu transmettre cette culture. Elle a tiré l’ensemble vers le haut. C’est ce qui nous amène à aujourd’hui avec cette équipe merveilleuse.
Handline : Vous aviez la réputation d’être une équipe de « coup »…
Philippe Gardent : On ne peut pas dire ça avec le palmarès que l’on présente. Si on compare l’ancienne génération avec la nouvelle c’est peut-être qu’elle a peut-être un peu moins de personnalité mais elle est beaucoup plus forte sportivement Ils se sont imposés parce qu’ils étaient les plus forts…nous, pas toujours.
Handline, n° 35, 14 avril 2006
jeudi, avril 13, 2006
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Richardson à Chambéry
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